Je reste quelques jours à Medellín où il fait très chaud et humide. La ville est dans une immense cuvette et suffoque dans la moiteur et les gaz d'échappements. Je me réfugie dans les musées et arpente les rues animées du centre en attendant la tombé du jour et un peu de fraîcheur. Les lumières du mois de Mars sont ici très brutales et conviennent bien au noir et blanc contrasté. La ville est elle-même dure, faite de béton et de grandes artères bordées par quelques arbres qui ombrent péniblement les trottoirs surchauffés.
































